Source foot-national.com Article du mercredi 04 novembre 2020
Alors que le football amateur est arrêté depuis la semaine dernière et que les championnats sont suspendus jusqu'au 1er décembre, au minimum, tous les clubs des championnats concernés ne sont pas logés à la même enseigne comme nous allons vous l'expliquer.
Le confinement acté, les directives ont été prises pour la continuité du sport en France. Si le football amateur est suspendu jusqu'au 1er décembre, ce qui implique suspension des matchs mais également suspension des entraînements, il se trouve que tout le monde n'est pas logé à la même enseigne au final. Car aujourd'hui, le sport professionnel peut se poursuivre et de nombreux clubs en France possèdent une réserve ainsi que des équipes de jeunes, qui évoluent dans les championnats N2, N3, U19 ou encore U17. Et grâce au statut professionnel des clubs, les réserves et les équipes de jeunes peuvent donc continuer à s'entraîner, alors que les clubs amateurs sont bloqués et ne reverront pas les terrains d'entraînements avant plusieurs semaines.
Gros problème d'équité
Suite à cette circulaire du ministère des Sports, dévoilant les autorisations, les interdictions, les encadrements, les réserves des clubs pros, comme par exemple celle de l'Olympique Lyonnais, de l'Olympique de Marseille, de l'AS Saint-Etienne ou du LOSC pour ne citer qu'elles, vont pouvoir continuer à fouler les terrains d'entraînement et se maintenir en forme, avec l'ensemble de l'effectif. Pendant ce temps-là, les clubs amateurs, et ils sont très nombreux en France, allant de la N2 au championnat U17, sont confinés, avec chaque joueur chez soi et ne peuvent donc accéder à leur terrain d'entraînement.
Grâce au statut pro de leur club, les réserves ainsi que les équipes de jeunes bénéficient donc d'un passe-droit qui risque de bafouer l'équité sportive des championnats concernés. Car au jour de la reprise des championnats amateurs, les états de forme des différents effectifs seront totalement opposés, entre des équipes qui auront continué à travailler leurs automatismes ensemble et d'autres qui auront dû entretenir chacun de leurs joueurs à distance. Une nouvelle injustice pour le football amateur.
